Sneckdown, ou comment la neige peut aider nos amis urbanistes
Sneckdown, ou comment la neige peut aider nos amis urbanistes

Sneckdown, ou comment la neige peut aider nos amis urbanistes

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La récente tempête de neige au Etats-Unis a remis en avant un phénomène qui fait les beaux jours de Twitter et Instagram. A savoir, le partage de photos des plus beaux "Sneckdown".

Ce terme anglais, ne vous dis peut être rien, et pourtant vous en avez à coup sûr déjà été témoin. Un sneckdown ne se produit que lors d'un épisode neigeux, dont celui lié à la récente tempête Jonas -baptisé #Snowzilla à cause de sa puissance- a été particulièrement important.

Si les termes peuvent faire peur, un sneckdown n'est rien d'autre qu'un monticule de neige créé par le passage sur la chaussée, de voitures dont les pneus poussent la neige vers le trottoir.

Ce passage répété, engendre, en bordure de l'asphalte, des tas de neige, qui peuvent mesurer un mètre de haut.

Mais revenons au terme "Sneckdown" lui-même. Il a été imaginé en 2011 par un réalisateur New-yorkais, Clarence Eckerson Jr.

Ce dernier trouvait que leur présence provoquait un rétrécissement de la chaussée, qui dirigeait les voitures, à l'image des "neckdown" de passages piétons qui incitent ces derniers à traverser dans les clous.

Le "S" signifie simplement "snow" pour "neige". Le plus simple est encore de voir la vidéo tournée par l'inventeur du mot :

Contrairement à ce qu'on pourrait penser en observant la prudence avec laquelle les automobilistes les contournent, le phénomène de sneckdown n'est pas particulièrement dangereux pour les voitures.

En revanche de nombreux observateurs ont remarqué un rapport entre la hauteur de ces monticules et le ralentissement des automobilistes. Leur seule présence pousse les automobilistes à ralentir sensiblement, notamment dans les carrefours.

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On pourrait croire que c'est par peur de glisser sur la neige amassée en prenant le virage. Et pourtant le même phénomène se reproduit avec des trottoirs en béton surélevés. Le risque est alors d'abimer ses jantes.

Le fait est, que ces éléments de la voirie font non seulement ralentir les voitures, mais obligent les automobilistes à s'éloigner d'espaces traditionnellement utilisés par les piétons et par les cyclistes.

Une bonne idée donc que ces trottoirs surélevés, mais encore faudrait-il que les urbanistes cessent de privilégier l'automobile, au détriment des circulations douce ?

Crédits photos : Liz Patek, Clarence Eckerson Jr., Streetfilms.

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