L'écurie de mes rêves à travers les âges
L'écurie de mes rêves à travers les âges

L’écurie de mes rêves à travers les âges

Rêver en boucle...

Article publié le mercredi 06 février 2019 à 10h04 et mis à jour le mardi 20 avril 2021 à 14h10.

Nous avons tous des rêves, ils évoluent souvent avec le temps. Les miens sont très souvent liés à une notion d'écurie. Laissez-moi donc vous parler des écuries de mes rêves à travers les (mes) âges.

A 10 ans...

En 1983, les pensionnaires de mon écurie rêvée, se seraient appelés Caramel, Myrtille, Milord, Jappeloup, Milton, Téquila, Flicka, Flamme et l’Etalon Noir. Ces pensionnaires m’auraient emmenés dans les montagnes, dans les champs, sur la plage, aux Jeux Olympique de Séoul et ceux de Los Angeles, dans le Wyoming. Tout cela en échange d’avoine, de paille fraîche et de soins quotidiens.

A 20 ans...

En 1993: les équidés auraient cédé la place aux chevaux contenus dans le mono-cylindre de ma Honda XR, dans le double cylindre en V de ma Harley Sportster 1200S, dans le 4 cylindres en ligne de la Kawa 1000 Z. Le flat twin de ma Béhème GS 1200 R m'aurait emmené de Paris à Dakar.

Le moteur de ma Norton Commando m'aurait valu plus d'attention que l'ensemble des équidés possédés 10 ans plus tôt. Enfin la V-Max m'aurait emmenée bruyamment et fidèlement faire la tournée des bars. A moins que je ne me sois tourné vers une préparation proposée par les garçons de Blitz Motorcycle (même si à l'époque leurs motos préparées n'existaient pas).

Puis comme les rêves évoluent...

A 30 ans...

En 2003, je me serais bien vu à la tête d'une flotte automobile à faire pâlir d'envie Cristiano Ronaldo.  La Porsche Carrera 4 dormirait à côté d'un multivan VW, l'Audi Avant RS6 aurait emmené la famille en vacances. L'Aston Martin volante, une Vantage aurait flattée mon ego. Enfin, évidemment, impossible de faire l'impasse sur le Defender 110 et une fidèle 4L, retapée. Le goût de l'aventure, toujours.

Tout ça pour partir camper et frimer, pour aller au taf, en vacances en famille. Tout cela en échange de beaucoup de temps et d’argent.

A 40 ans...

En 2013 donc, mon écurie serait essentiellement composée de bicyclettes. Une randonneuse Victoire, un Heroïn bike, un Colnago C64 à disques, un Singer, un mountain bike Transition, un pignon fixe Cinelli Vigorelli, un vélo cargo Bullitt orange, un Brompton, un Cannondale System 6, un titane de chez Cycles Léon, un gravel de chez Caminade, un vélo en bambou de chez Picolo Vélo ou de chez Cyclik.

Et quelques tandem adaptés aux morphologies de ma famille, pour partir avec les uns et les autres. Pour aller bosser, rouler, traverser les alpes, aller en vacances, partager des moments en famille, avec les potes...

A 50 ans...

En 2023, je serais probablement en quête d'une Rolex pour tenter de maîtriser le temps, pour lire l’heure, pour avoir le sentiment d’avoir réussi ma vie. Est-ce que je regarderais ma Rolex en essorant la poignée de gaz, en écrasant l'accélérateur, en lâchant la bride ou en pédalant simplement ? Je ne sais pas encore, même si j'ai un pressentiment...

Certains penseront que je me suis résigné. Moi je crois simplement avoir mûri et commencer à boucler une boucle. Je rêvais de destriers et de nature à 10 ans comme j’en rêve encore à 45.

Et vous, vos rêves, ils tournent en boucle ou ils évoluent ?

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