Le Triporteur, l'atelier vélo itinérant de Charles
Le Triporteur, l'atelier vélo itinérant de Charles

Le Triporteur, l’atelier vélo itinérant de Charles

Article publié le mardi 04 mars 2014 à 06h30 et mis à jour le vendredi 07 mars 2014 à 15h23.

triporteur-2En me promenant un dimanche vers le parc de Sceaux, j'ai remarqué une drôle de remorque à proximité. Une remorque similaire aux remorques utilisées par les vendeurs sur les marchés, sauf qu'au lieu de vendre des salades ou des chaussons, celle-ci offrait en devanture des pièces et accessoires de bicyclette.

A coté de la remorque se trouvait un pied d'atelier (avec un vélo dessus), un alignement de vélos de tout type, et surtout, un mécanicien en train de travailler dessus.

Donc, fort logiquement, je m'approche pour en apprendre un peu plus, et je fais la connaissance de Charles Thibault, fondateur du "Triporteur", atelier de réparation de vélo itinérant.

triporteur-1Charles a commencé comme technicien cycle dans une grande surface spécialisée, avant de se lancer en juin 2012. L'idée de ce concept d'atelier itinérant lui est venue très simplement. Une de ses amies, utilisant sa bicyclette au quotidien, avait les plus grandes peines du monde à le faire entretenir.

Il fallait à chaque fois prendre rendez vous, laisser le vélo sur place, parfois plusieurs jours, et la demoiselle se voyait ainsi privée de son moyen de transport favori. Rare sont en effet les magasins proposant un "vélo de courtoisie" (pratique courante dans l'automobile).

triporteur-4Il a donc pensé à un atelier où les gens pourraient déposer leur vélo le matin, sur leur trajet de travail, et le récupérer le soir en rentrant, et surtout un atelier qui se déplacerait vers les clients, et non l'inverse. C'est ainsi qu'il a installé sa remorque atelier devant la gare de Houilles pour débuter.

Avec 600 places de parking vélo, toutes occupées en semaine, c'était le spot idéal. Il est d'ailleurs toujours présent quatre jours par mois à la gare ou au marché de Houilles.
En permettant aux clients de déposer leur vélo le matin, et le récupérer le soir, il a éliminé le problème du stationnement et de l'immobilisation gênante du vélo sur plusieurs jours (toutes les réparations et opérations sont effectuées dans la journée). Petit reportage à son propos sur Rueil-TV.com :

Sa clientèle, vous vous en doutez, est en majorité composée de cyclistes "urbains" ou "classiques". S'il peut avoir LA pièce dont rêve le triathlète et le coureur cycliste, ceux-ci se dirigeront plutôt vers un magasin spécialisé dans la discipline. Le but ici est vraiment de faciliter la vie du cycliste.

"L'atelier traite en moyenne 15/17 vélos par jour, avec des pointes à 45 vélos certains jours"

Quelque soit le vélo, on le dépose le matin en partant au travail, ou en allant se promener le weekend, et on le récupère en rentrant le soir. Du coup en regardant les vélos garés devant la remorque atelier, ou sur lesquels le mécanicien travaille, on peut voir des vélos classiques, voire vintage, en attente de soins (ce qui d'un point de vue d'amoureux de la petite reine comme moi, est très appréciable).

VELOHOUILLESGARAGE 005L'atelier traite en moyenne 15/17 vélos par jour, avec des pointes à 45 vélos certains jours. Il est présent selon un calendrier fixe dans plusieurs gares, marché ou parcs d'Ile-de-France. Sa présence régulière dans ces lieux de passage lui a permis de fidéliser sa clientèle, et devant cette afflux de vélos à régler, réparer ou entretenir, Charles a même du engager un mécano pour le seconder le weekend depuis juin 2013.

"Brilliant idea" comme diraient les anglo-saxon !

Emplacements, prestations et tarifs à consulter directement sur le site.

Vous avez aimé cet article ? N'hésitez-pas à vous abonner à notre newsletter. Vous pouvez aussi nous ajouter en favoris directement dans Google News. Et si vous voulez approfondir votre vélo culture, nous décortiquons l'actu vélo dans cette autre newsletter, Weelz! Décrypte. Une question, une remarque ? Contactez-nous.

Retour en haut de page