[Test] Aftershokz Aeropex, le casque audio en écoute ouverte (en mieux)
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[Test] Aftershokz Aeropex, le casque audio en écoute ouverte (en mieux)

[Test] Aftershokz Aeropex, le casque audio en écoute ouverte (en mieux)

Tu l'as dans l'os, encore un peu plus
(4.5/5)
"Un casque audio poids plume, un son très correct, le tout sans vous isoler de votre environnement" d'infos

Nous avions déjà testé ce casque audio à conduction osseuse de la marque chinoise Aftershokz avec le modèle Trekz Air. Le modèle Aeropex reprend globalement les mêmes promesses produit, mais en mieux. Explications dans ce test.

Sorti un peu après le Trekz Air, l'Aeropex récupère donc tous les avantages de son cousin : un casque audio en mode écoute dites "ouverte" puisque aucuns éléments ne s'insèrent à l'intérieur de l'oreille, mais demeure par-dessus votre pavillon - en appui sur "l'apophyse mastoïde", en langage médical.

Comment se propage le son ? Justement par conduction osseuse, c'est-à-dire par vibrations à travers l'ossature de votre crâne, l'oreille moyenne, appelée l'attique.

Plus petit, meilleur son

Ce qui change ici, c'est à la fois la miniaturisation de la partie transducteur (de là où sort le son) et également la qualité du son en sortie. Bien que la forme et le design demeure sensiblement les mêmes, l'Aeropex est 30% plus petit que le Trekz Air et 13% plus léger, le tout pour un poids de 26 g seulement.

Si le travail de réduction de la taille des transducteurs se voit, il se ressent aussi aux oreilles. Je ne suis pas un audiophile pur et dur, loin de là, mais j'ai pu noter qu'on obtient un son de meilleure qualité. Les basses sont un peu plus profondes et surtout les vibrations moins présentes dès qu'on augmente le volume (ce qui était le cas avec le Trezk Air).

Coté ergonomie, en revanche, je trouve dommage d'avoir remplacé le large bouton principal par un beaucoup plus petit. A vélo, il devient moins facilement accessible, notamment avec des gants en hiver.

La construction s'avère toujours aussi solide et de qualité, le tour de cou est toujours en titane. La nouveauté vient aussi d'un passage d'une certification IP55 à IP67. Le 6 signifiant une protection contre les poussières, et le 7 la possibilité d'immersion de l'appareil dans l'eau jusqu'à 1m.

Dans les faits, on vous déconseillera d'aller nager véritablement avec votre casque, en revanche cela vous permet d'affronter une bonne averse ou encore un temps très chaud, sans craindre pour la survie de votre investissement. Cela fonctionnera aussi si vous faites de l'indoor cycling ou de l'aquabike (aquaponey accepté aussi).

Recharge magnétique - il suffit d'approcher le câble pour que la fiche s’emboîte automatiquement

Qui dit appareil étanche, dit adieu à la prise micro USB. Pour la recharge, Aftershokz a développé un système magnétique - similaire à ce que l'on trouve sur un Mac. C'est assez pratique même s'il faut toujours avoir son câble (propriétaire) avec soi.

L'autonomie annoncée de la batterie (Li-Po - 145 mAh) est de 8h. Dans les faits, c'est un peu moins mais on est proche. Je me sers du Aeropex aussi comme kit mains-libres également, et il tient largement 3 jours d'utilisation (pour 2-3 heures d'utilisation/jour).

D'ailleurs sur l'utilisation en mode téléphone, pas de plaintes de mes interlocuteurs. Le son du micro semble aussi de bonne facture. Et c'est vraiment très agréable de tenir une conversation les mains libres tout en n'ayant rien d'insérer dans l'oreille.

Seul bémol, un tarif largement plus élevé que le reste de la gamme Aftershokz. L'Aeropex s'échange contre 169,95€, tandis que le Air se trouve à 119,95€.

Mais alors, à vélo, j'ai droit ou j'ai pas droit ?

Encore une fois, comme nous le disions dans notre précédent test du Trekz Air, l'utilisation légale de ce type d'appareil est litigieuse - mais pas nécessairement interdite. Tout dépend comment vous - ou l'agent de la maréchaussée face à vous - interprétez la phrase "interdit le port à l’oreille" étant donné que le dispositif n'est justement pas à l'intérieur de l'oreille.

Vous êtes libre de prendre le risque ou non. Personnellement, j'avoue qu'à vélo, que je me suis habitué à l'utiliser pour des trajets longs (> à 20 mn), les sorties sportives (gravel, route) et les échappées vélotouristiques en solitaire.

Le fait de pouvoir écouter de la musique tout en ne s'isolant pas de son environnement est pour moi un vrai plus et me donne un sentiment de sécurité.

EDIT: J'ai retrouvé une phrase intéressante dans ce communiqué de presse de la Sécurité Routière datant de 2015: "Restent tolérés en conduisant les systèmes montés dans les véhicules ou dans les casques de moto, c’est-à-dire sans que l’on porte dans l’oreille, ni que l’on tienne en main l’appareil".

L'Aftershokz Aeropex est disponible sur Amazon.

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Notre verdict

[Test] Aftershokz Aeropex, le casque audio en écoute ouverte (en mieux)
(4.5/5)

Aftershokz améliore encore son produit et ça n’est pas pour nous déplaire. Si le précédent modèle que nous avions testé – le Trekz Air –  était déjà de qualité, l’Aeropex améliore sensiblement l’expérience, tant sur la forme (poids, confort) que sur le fond (qualité audio).

Encore une fois, si vous êtes un mélomane, n’attendez pas de ce produit l’excellence de transducteurs haut de gamme. Mais la qualité sonore reste largement acceptable. Et puis, l’essentiel réside surtout dans le fait que vous ne vous isolez pas des bruits ambiants, et dans notre utilisation de cycliste, c’est un plus indéniable.

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