En 1976, La Rochelle voulait déjà réduire son trafic automobile
En 1976, La Rochelle voulait déjà réduire son trafic automobile

En 1976, La Rochelle voulait déjà réduire son trafic automobile

Article publié le mardi 13 février 2018 à 05h03 et mis à jour le lundi 13 avril 2020 à 14h50.

Mettre des vélos à disposition de la population pour tenter de désengorger la ville et lutter contre la pollution atmosphérique. Encore une idée de bobos des années 2000 ?! Et bien non, nous sommes le 16 juillet 1976 et c'est exactement le discours de la Ville de La Rochelle, qui lance ce jour-là, en grande pompe, un système de vélo en libre-service.

C'est Michel Crépeau, député-maire de La Rochelle et écologiste radical avant l'heure, qui en a l'idée, aidé par son équipe municipale dont André Dubosc et Lucien Neuwirth. 250 vélos jaunes sont mis à disposition, et ce de manière totalement gratuite.

Les bicyclettes s'empruntent comme des caddys de supermarché. Regardez comme ce flyer ci-contre donne envie (!)

42 ans plus tard, les "Yélos", le nouveau nom des vélos en libre-service rochellais, roulent toujours. Ils sont au nombre de 300 répartis dans 52 stations, accessibles avec une carte de transports unique. 

Alors, La Rochelle à la pointe de la mobilité durable ? Sans nul doute. D'ailleurs, en 1979 elle souhaitait déjà mettre en place un système de covoiturage !

Michel Crépeau était un visionnaire qui estimait, déjà à l'époque, qu'à terme il faudra interdire la circulation automobile dans les centres-ville, pour des raisons d’encombrement et bien sûr de pollution. Les années qui ont suivi lui ont malheureusement donné tort, donnant toujours plus de place à l'automobile. Mais cette prise de conscience est d'actualité à nouveau dans toutes les villes de France, même si le changement sera difficile à opérer.

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