De l’intérêt d'un vélo fabriqué en bambou
De l’intérêt d'un vélo fabriqué en bambou

De l’intérêt d’un vélo fabriqué en bambou

Article publié le mardi 14 juin 2016 à 20h00 et mis à jour à 21h56.

9825043476_e195f35622_k

Le développement technologique dans l’industrie du vélo est phénoménal et a fait des bons impressionnants ces trois dernières décennies.  Aussi simple qu’il puisse paraître, notre bon vieux vélo fait aujourd'hui l’objet d’investissements considérables en R&D.

Les technologies et les matériaux utilisés pour le concevoir sont sans cesse plus innovants et permettent la mise sur le marché de mécaniques toujours plus légères solides et performantes, voire de véritables petits bijoux pour le plus grand plaisir de leur heureux propriétaire.

Columbus Element d'un cadre acierLes procédés mis en œuvre et les matériaux utilisés pour fabriquer un vélo dépendent évidemment d’un certain nombre de facteurs parmi lesquels le marché et le public visés, le type d’utilisation, le terrain pratiqué et le prix de vente au consommateur tiennent la plus grande place.

Tous les composants sont soigneusement conçus pour faire de nos vélos ce qui se fait de mieux en fonction de la demande du marché, à commencer par le cadre.  Acier (classique, Reynolds, chrome-molybdène, Columbus, etc.), aluminium, carbone, voire titane. Les options sont diverses.

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Cette question, certains fabricants de vélo se la posent manifestement puisque, dans cet océan technologique, certains ont choisi de faire leurs vélos en bambou…  Oui, vous avez bien lu. Loin des alliages sophistiqués, c’est bien de ce « simple » végétal qu’il est question ici.  Comment cette idée –qui peut sembler saugrenue à première vue- s’est-elle imposée ?

7741154984_915b537603_k

Sachez d’abord qu’elle n’est pas neuve.  En effet, le premier vélo en bambou a été breveté à la fin du 19ème siècle.  Sans avoir percé et après être tombée dans l’oubli collectif, ce n’est qu’à la faveur de la vague verte qui ambitionne de bouleverser nos modes de production et de consommation qu’elle refait surface.

Faire "pousser" des vélos

8726484132_14b68d4c64_k

C’est ainsi que certains fabricants se sont lancés dans l’aventure et ont choisi de se lancer dans l’exploitation de ce produit de niche : Calfee, Erba, Boo Bicycles, et d’autres encore.

Lire notre article : Craig Calfee et le Bamboo Bike Project.

Il faut dire que les avantages du bambou ne sont pas minces pour ces manufacturiers.  Solide comme l’acier, rigide comme le carbone, le bambou a en plus l’avantage de surpasser largement tous les matériaux conventionnels en termes d’absorption des chocs et vibrations.

25512473586_b9f1c903a4_k

Mais loin de s’arrêter là, ses qualités sont aussi ailleurs puisque, last but not least, il est tout ce qu’il y a de plus écologique, pousse naturellement dans de vastes parties du monde et ne génère aucune pollution dans sa production.

8016563530_f322b6ba95_k

Mieux que ça, il génère une production d’oxygène largement supérieure à la plupart des essences d’arbres. Enfin, loin du coup de bambou (allez, j’avoue, elle est facile…), il est extrêmement bon marché.

> Dossier suivant : Au Ghana, on mise sur le vélo en bambou !

Crédits photos : jbdodaneAlwyn Ladellzapdelightnchenga nchengaNeil CummingsJenny AddisonCassie.

Vous avez aimé cet article ? N'hésitez-pas à vous abonner à notre newsletter. Vous pouvez aussi nous ajouter en favoris directement dans Google News. Et si vous voulez approfondir votre vélo culture, nous décortiquons l'actu vélo dans cette autre newsletter, Weelz! Décrypte. Une question, une remarque ? Contactez-nous.

Retour en haut de page