Un état des lieux du vol de vélo en France
Un état des lieux du vol de vélo en France

Un état des lieux du vol de vélo en France

Article publié le jeudi 21 mars 2019 à 10h08 et mis à jour à 10h29.

La société française Crowdloc, basée à Versailles, publie un livre blanc pour dresser un état des lieux du vol de vélo en France, en recoupant les données de plusieurs études de l'INSEE, de la FUB, de la Prévention Routière et d'autres études étrangères.

Une étude de l'INSEE indique que plus de 350 000 ménages en France ont été victimes d'un vol de vélo rien qu'en 2016. Seules 7% des victimes ont pu récupérer leur monture.

"à peine 19% des victimes viennent déclarer le vol dans un commissariat"

Et ce n'est que la partie immergée de l'iceberg, car, toujours selon une étude, à peine 19% des victimes viennent déclarer le vol dans un commissariat.

Il s'avère que l'on a plus de chance de se faire voler un vélo si l'on habite une grande ville. Des chiffres assez similaires chez la plupart de nos voisins européens (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne…).

Bien qu'il n'y ait aucune étude basée sur ce type de vélo, les vélos à assistance électrique et leur marché en plein boom, devraient augmenter encore ces mauvaises statistiques.

"Ces vols ont un impact très négatif sur la pratique du vélo en ville"

Ces vols ont un impact très négatif sur la pratique du vélo en ville. Dans le baromètre cyclable réalisé par la FUB, on constate que ce problème était mis presque au même niveau que l'insécurité, comme un frein à se mettre en selle.

A LIRE : Nos conseils pour bien attacher son vélo en ville

Le livre blanc parle également des nombreux problèmes de vol (et de vandalisme) qu'ont connu certains opérateurs de vélos en free floating. Gobee Bike, Mobike, Ofo et d'autres ont mis la clé sous la porte.

A propos de Crowdloc

Crowdloc développe une solution de traceur GPS pour vélo, qui permet de géolocaliser sa monture en temps réel sur une application smartphone.

Le système se base sur un chipset BLE (Bluetooth Low Energy), consommant peu d'énergie et capable de fonctionner une année complète sans recharge.

Ce "beacon" (nom que l'on donne à ces balises BLE) n'a qu'une faible portée : environ 100m. Le système doit donc se baser sur la communauté.

En d'autres termes, d'autres objets qui "écoutent" en permanence les objets connectés situés à leur proximité immédiate.

Le beacon traceur GPS commercialisé par Paravol

C'est le cas des smartphones ou des montres connectés, mais aussi de n'importe quel objet doté d'une balise BLE (valise, vélo, appareil photo, outils portatifs...).

https://www.youtube.com/watch?v=tvhZx9ZcmtY

Une autre société française, Paravol, commercialise déjà ce type de Beacon, fabriqué par Crowdloc. Quant à la start-up Geovelo, elle intègre l'activation BLE de Crowdloc directement dans son application (avec autorisation de l'utilisateur).

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