Nos conseils pour bien choisir son éclairage vélo
Nos conseils pour bien choisir son éclairage vélo

Nos conseils pour bien choisir son éclairage vélo

Ou l'art de voir et d'être vu

Article publié le vendredi 27 octobre 2017 à 18h09 et mis à jour le lundi 30 octobre 2017 à 10h51.

Le passage à l'heure d'hiver c'est ce weekend ! La bonne nouvelle, c'est que vous allez pouvoir dormir une heure de plus dimanche. La mauvaise nouvelle, c'est que la plupart d'entre-nous allons être obligé de rouler à la nuit tombée (C'est aussi le retour des ninjas à vélo).

Un dispositif d'éclairage avant et arrière est, rappelons le à nouveau, obligatoire et peut, en son absence, vous faire écoper d'une amende de première catégorie (11€).

Pour les cyclistes déjà équipé d'éclairage, ou, encore mieux, d'un moyeu à dynamo (ou VAE pour alimenter), pas de problème. Pour les autres, voici nos quelques conseils pour s'équiper intelligemment.

Pour être vu

Si vous habitez une zone urbaine dense, et, surtout, que vous bénéficiez sur l’intégralité de votre trajet d'un éclairage public suffisant, alors un simple dispositif d'éclairage pour être vu suffira.

Les éclairages vélo d'aujourd'hui sont suffisamment puissant pour être vu à plusieurs dizaines de mètre. Evidemment, préférez-les à batterie rechargeables plutôt qu'à piles, pour des questions autant pratiques, d'autonomie et bien sûr d'écologie.

Vous en trouvez à des tarifs plus que raisonnables dans les grandes surfaces sportives comme Decathlon. Vous pouvez également regarder chez des marques plus spécialisées comme Spanninga, Knog, Sigma, Cateye, Lezyne... Nous en avons déjà testé quelques-uns :

> Knog Blinder Road
> Spanninga Jet Set 
> Tern Vizy Light

Vous avez également une très bonne alternative : le casque LUMOS, qui intègre dans sa coque un éclairage avant et arrière très efficace. Cela dit, d'un point de vue légal, cela ne vous abstient normalement pas d'un éclairage sur le vélo.

Pour voir

Si vous êtes un pendulaire, avec un trajet long en zone urbaine moins dense, il se peut que vous ayez besoin non seulement d'être vu (c'est la base) mais également de voir où vous mettez vos roues.

Dans ce cas, on ne vas pas se mentir, il va falloir investir dans du matos correct. Vous allez avoir besoin non seulement de puissance, mais aussi d'autonomie.

Pour les caractéristiques techniques, il faut au minimum un éclairage supérieur à 300 Lumens. Certains articles dépassent les 5000 Lumens ! Soit la batterie est intégrée, mais il arrive qu'elle soit déportée, afin d'éviter la chauffe cumulée de la batterie et des LED.

L'un des leaders sur ce segment reste l'anglais Hope, avec des produits aux tarifs en conséquence (à partir de 150€). Vous trouvez également des produits intéressants chez Spanninga, Knog, Sigma, Topeak... Tous utilisent des batteries Lithium-Ion, rechargeable en USB.

Lumens, LUX, candela, kézaco ?

Ne vous faites pas avoir par les chiffres parfois énormes exprimés en Lumens, et qui sont souvent un argument plus marketing que véritablement technique.

En réalité, la lumière exprimée en Lumens, c'est le rendement lumineux qu'est capable de fournir la (ou les) LED. Lorsque l'on parle de LUX, c'est l'intensité lumineuse fourni par l'éclairage sur un point donné. En l’occurrence, si vous avez une LED très puissante, mais qu'elle offre un éclairage trop diffus (trop large), ce ne sera pas efficace.

Au-delà de ces deux considérations, un troisième point à prendre en compte est la qualité de l'optique de votre éclairage. C'est d'elle que dépendra l'intensité lumineuse (Candela) fournie par la LED (Lumens), et qui obtiendra donc une valeur correcte en LUX.

Pour résumer (source) : 

> Flux lumineux -> Lumens
> Intensité lumineuse -> Candela
> Éclairement -> LUX

Sachez que l’intérêt d'un bon éclairage vélo (pour voir) est d'être suffisamment puissant pour éclairer vers l'avant (attention à l'angle pour ne pas éblouir les usagers arrivant en face), mais aussi en latéral, afin de ne pas se faire surprendre par un obstacle ou un rétrécissement.

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