Shanghai réinvente le vélo en libre-service
Shanghai réinvente le vélo en libre-service

Shanghai réinvente le vélo en libre-service

Article publié le mardi 17 janvier 2017 à 10h53 et mis à jour à 11h00.

16679303667_a0ec936ad3_k

Personne ne s’étonnera d’apprendre que, à l’exception de Paris, les 15 plus grandes flottes de vélo en libre-service (VLS) au monde sont chinoises.

Mégapole de 20 millions d’habitants, Shanghai est évidemment confrontée à la problématique de la congestion, ainsi qu'à celle de la pollution de l’air. Les autorités locales ont pris diverses mesures pour rencontrer les enjeux en la matière, dont celle de développer un réseau de VLS.

Forever Bicycle (photo ci-dessous), du nom d’un fabricant de vélos Shanghaien bien connu sur le marché asiatique (ne pas confondre avec l'oeuvre de Ai Weiwei), qui porte le projet en partenariat avec les autorités publiques, a été lancé en prélude de l’exposition universelle de 2010.

Fort d’environ 20.000 vélos et 600 stations, le programme de VLS de Shanghai connait encore un succès mitigé (à l’échelle chinoise s’entend). 20.000 vélos, c’est bien moins que d’autres villes chinoises, dont Hanghzou par exemple qui, avec ses plus de 70.000 vélos pour 9.000.000 d’habitants, tient la palme.

Mais c’est assez comparable aux 20.000 vélos du Vélib parisien, pionnier mondial du concept, même si la stratégie de déploiement des stations est différente dans les deux villes.

5052650523_a7bd269fa7_b

10.000.000 d’habitants pour le Grand Paris, 20.000.000 d’habitants pour l’aire métropolitaine de Shanghai, 20.000 vélos à Paris comme à Shanghai. Ces chiffres illustrent le potentiel de développement du vélo en libre-service Shanghaien.

Paradoxalement, utilisé quotidiennement par des centaines de millions de chinois il y a quelques décennies encore, le vélo a vu sa part d’utilisateurs diminuer drastiquement en Chine, sous l’effet du développement économique et de l’avènement de la voiture devenue accessible à une classe moyenne en pleine expansion.

Lire : Le désaveu du vélo dans les pays émergents.

Il y a en effet à Shanghai, comme dans toutes les villes chinoises, un terrain à reconquérir. Ces 20.000 vélos ne sont donc qu’un premier jalon vers un système de VLS plus étoffé encore.

mobike-f-1Mais là où le cas du VLS shanghaien devient vraiment intéressant, c’est qu’à côté de ce réseau public, vient se greffer, depuis mai dernier, une initiative privée, porteuse d’une innovation qui pourrait bien faire évoluer le concept : Le Mobike. La suite sur le lien ci-dessus :

Crédits photos : Mobike, Brett Hodnett.

Vous avez aimé cet article ? N'hésitez-pas à vous abonner à notre newsletter. Vous pouvez aussi nous ajouter en favoris directement dans Google News. Et si vous voulez approfondir votre vélo culture, nous décortiquons l'actu vélo dans cette autre newsletter, Weelz! Décrypte. Une question, une remarque ? Contactez-nous.

Retour en haut de page