Moustache Bikes, vous allez adorer la porter...

Moustache Bikes, vous allez adorer la porter…

C'est lors du dernier Salon du Cycle à Paris que bon nombre d'entre-vous ont pu découvrir cette toute nouvelle marque de vélos à assistance électrique, nommée Moustache.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la gamme en noir et blanc de cette jeune société vosgienne n'a laissé personne indifférent. Sur presque chaque stand que j'ai pu visiter, les visiteurs comme les professionnels du secteur n'avaient qu'un seul mot à la bouche (ou au dessus devrais-je dire...) : Moustache !

Ancien responsable produit chez la marque dijonnaise Lapierre, et à qui l'on doit notamment le fameux système X-Control, Emmanuel Antonot, le créateur de la marque, n'est ni un fan  de Tom Selleck dans sa période Magnum, ni un admirateur inconditionnel de Freddie Mercury, non ... L'origine du nom Moustache vient en réalité des anciens guidons de vélo, dont l'apparence faisait penser à de jolies bacchantes.

Et selon lui "chaque Moustache est unique, chaque Moustache est reconnaissable, chaque Moustache possède une forte identité...", et c'est ce que lui et son équipe ont essayé de transposer à leurs vélos. De son propre aveu, Emmanuel avoue avoir choisi ce nom également pour le coté frenchie, à la fois fun et décalé.

"à chaque jour correspond son vélo Moustache !"

Décalée, pour autant, sa première gamme de vélo ne l'est pas du tout. Et c'est une palette de vélo à assistance électrique tout à fait sérieuse et homogène que nous délivre la toute jeune société vosgienne. Si le dicton dit bien qu'à chaque jour suffit sa peine, ici chez Moustache on peux dire qu'à chaque jour correspond son vélo Moustache !

En reprenant les noms des jours de la semaine pour chacun des modèles (suivi de la taille de roue), la segmentation de la gamme trouve beaucoup de cohérence : le vélo de ville sérieux pour le lundi, l'urbain sportif du vendredi, le VTC équipé pour les ballades du samedi... Voici un petit aperçu de la gamme Moustache, coté urbain.

Moustache urbaine...

Le Lundi 26 est le vélo de ville le plus chic et original de la gamme, avec son cadre aux tubes non pas cylindriques mais anguleux. Un modèle mixte, sans tube supérieur pour faciliter l'enjambement, équipé en pneus ballons (toujours les fameux Schwalbe Fat Frank) dont le profil arrondi et le gros volume d'air apportent confort et rendement.

Particularité du cadre du Lundi 26, il est flexible verticalement, pour filtrer les vibrations, mais rigide latéralement grâce à un montage en triple cavité et permettant ainsi une grande stabilité. Il se décline en deux modèles, l'un en transmission classique 9 vitesses, et l'autre en NuVinci N360, le fameux moyeu à variation continue. La batterie, elle, est intégrée sous le porte-bagage, le tout pour un poids de 25 kg environ. On notera la très belle intégration de l'éclairage avant.

Moins original dans sa ligne de cadre, mais arborant une esthétique aux tubes hydroformés tout à fait réussie, le Friday 26, avec son sloping très prononcé, est le VAE urbain sportif de la gamme.

Une seule déclinaison pour le moment, en transmission classique 9 vitesses, ce petit joujou fun du vendredi (mais qui peut aussi rouler les autres jours de la semaine) est monté en pneus semi-slicks Tioga aux sections généreuses (2.30) permettant rendement et bonnes prises d'angles.

Moustache a opté pour une suspension avant semblable aux Headshok de Cannondale, intégrée au pivot de fourche. Pour plus de confort, la tige de selle est également suspendue. Deux disques de 180 mm chacun assurent le freinage. La batterie est ici fixée sur le tube diagonal. Le porte-bagage et les gardes-boues sont en option.

Le Samedi 28 est un VTC polyvalent, conçu pour vous emmener au boulot la semaine comme pour se balader sur les chemins de foret le week-end. Monté en roues de 700, il embarque le même cadre que le Friday 26, avec porte-bagage et gardes-boues de série cette fois.

Intégrant une fourche suspendue blocable Suntour NCX, le Samedi 28 se décline lui aussi en deux versions, l'une en transmission 9 vitesses avec freins à disques mécaniques, et l'autre en moyeu NuVinci et disques hydrauliques.

Ha, et j'en oubliais presque de vous présenter la draisienne Moustache ! Né un peu par "accident", le Mercredi 12 est fait d'un seul tube d'alu hydroformé et est entièrement monobras. Bien sûr, il n'embarque pas de moteur électrique.

Moustache électrique...

Les modèles Moustache embarquent tous la même technologie d'assistance électrique, un moteur Bosch de 250 Watts, couplé à une batterie Li-ion 36v de 288wh. Emmanuel nous explique le choix de ce moteur :

"C'est relativement simple... au démarrage du projet, après avoir testé tous les systèmes du marché, nous étions convaincu que le système Bosch était aujourd'hui le plus performant et le plus fiable et cerise sur le gâteau, Bosch est une entreprise européenne, qui produit aujourd'hui ses systèmes en France, à Mondeville, à coté de Caen. [...] Certes le système n'est pas le plus économique, ce n'est pas le plus cher non plus, mais c'est le meilleur !"

Et lorsque qu'on lui demande les raisons d'avoir opté pour un moteur central, sous le pédalier, celles-ci semblent tout aussi évidentes :

"Quand le moteur est dans la roue, en montée, la vitesse baisse, le rendement baisse et la consommation monte fortement... résultat le moteur chauffe et l'autonomie diminue très vite. Quand le moteur est central, sa vitesse de rotation est liée à la cadence de pédalage, ce qui veut dire qu'en cas d'une bonne gestion des vitesses (comme sur une voiture), on peut optimiser la consommation et en même temps, les capacités de franchissement sont sans commune mesure."

Coté production, les composants des vélos Moustaches sont développés à hauteur de 75 % en France ou en Europe, le moteur Bosch, mais également les selles (Selle Royal est en Italie), ou encore les éclairages et les antivols (Spanninga et Axabasta aux Pays-bas). Pour le reste, notamment les cadres et les fameux guidons Moustache, c'est bien entendu une production asiatique. Difficile de trouver un meilleur rapport qualité/prix à ce niveau de technologie, sachant qu'en plus Moustache n'utilise aucunes pièces standards, même les portes-bagages ou les gardes-boues sont spécifiques.

Bref, vous pourriez croire que cet article est une bonne grosse pub, mais il n'en est absolument rien ! Tout comme les visiteurs du Salon du Cycle, j'ai été véritablement conquis, non seulement par le design et l'originalité des modèles Moustache, mais également par la grande qualité de finition. La passion et l'énergie qui anime leur créateur, Emmanuel Antonot, avec qui j'ai pu converser, ne doivent pas y être étranger non plus ! Mais sachez toutefois qu'un test est programmé avec Weelz d'ici février prochain, pour voir si ce qui se dit sur le papier, se vérifie une fois monté sur la selle. Moustache à suivre donc...

Retrouvez plus d'infos sur le site officiel MoustacheBikes.com ou bien sur la page Facebook de la marque.

Vous avez aimé cet article ? N'hésitez-pas à vous abonner à notre newsletter. Vous pouvez aussi nous ajouter en favoris directement dans Google News. Et si vous voulez approfondir votre vélo culture, nous décortiquons l'actu vélo dans cette autre newsletter, Weelz! Décrypte. Une question, une remarque ? Contactez-nous.

Retour en haut de page