Mon amie la fourrière de Erlangen, Chap. 2 …

Mon amie la fourrière de Erlangen, Chap. 2 …

Article publié le mercredi 13 avril 2011 à 07h10 et mis à jour à 10h38.

Jazz, après nous avoir brièvement présenté la ville allemande d'Erlangen où il réside, continue son histoire et nous convie cette fois au début de la "fahrradversteigerung", la vente aux enchères des vélos récupérés par la fourrière municipale.

Chapitre 2 : La vente

La vente aux enchères a lieu le samedi, possibilité d'examiner (mais pas d'essayer) les objets auparavant. C'est une centaine de vélos sagement alignés dans un hangar qui attendent.

Qu'est ce que je cherche au juste? Je craquerais bien pour une antiquité, un vélo vraiment vieux qui a du vécu. Ou alors pour un vélo type course. Ou encore pour un vélo bricolable en fixie, histoire que je connaisse cette sensation. Ou peut-être juste pour des accessoires sympas sur un vélo qui ne l'est pas, histoire d'acheter une selle en cuir pour quelques euros !

Allons chiner...

La moisson de l'hiver est de bonne qualité, mais pas très variée: beaucoup de VTT bon marché, j'entends déjà la roue faire "uituit" quand je pédale. (non documenté ici, pas assez palpitant). Quelques vélos modernes bien équipés et qui font bonne figure: peut-être une bonne solution pour quelqu'un qui cherche un vélo principal.

Et puis ce qui m'attire le plus, cette foule de vélos de ville, plus ou moins vieux, avec plus ou moins de cachet.

Dans le hangar voisin de celui des vélos, une scène est installée. Une foule bigarrée se presse: tous les âges, sexes, toutes les origines et origines sociales semblent représentées: les étudiants attendus sont là, la sous-catégorie des étudiants étrangers présents un semestre sont là aussi (à la recherche d'un moyen de locomotion pour quelques mois), ceux que je peux imaginer être des travailleurs pauvres, des passionnés de vélo: une foule assez ordinaire finalement, chacun venant à la rencontre du vélo de ses rêves. Il y a également une équipe de télé locale, comme quoi je ne suis pas le seul à avoir eu l'idée de couvrir l'évènement.

Les règles sont simples: les vélos arrivent un par un sur la scène. Courte présentation (marque, type, diamètre des roues). Les enchères montent au minimum de un euro. On paie cash et repart avec le vélo et une facture, laquelle doit permettre de justifier la situation si le précédent propriétaire te rencontre avec tes fesses sur son vélo qui est le tien.

Pour le premier vélo, pas très beau, la foule est encore un peu engourdie et se réserve pour les vélos suivants: le vélo est adjugé pour 8 euros, ce sera le moins cher (probablement la meilleure affaire) de la matinée!

Le deuxième vélo mis en vente, vélo vert "Amsterdam". Le vélo hollandais, trois vitesses au moyeu, rétropédalage et chaîne carénée. fallait pas réfléchir et vite l'acheter, il part pour 20€ seulement.

À suivre...

> Pour connaitre le début, allez lire la 1ère partie ici.

Crédits photos : Jazz.

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