[Live] En direct du London Bike Show
[Live] En direct du London Bike Show

[Live] En direct du London Bike Show

Article publié le vendredi 12 février 2016 à 17h45 et mis à jour le lundi 15 février 2016 à 17h45.

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L'ExCel London, c'est notre porte de Versailles parisienne. S'y tient depuis aujourd'hui, non pas un salon, mais quatre : le Triathlon Show, l'Outdoor Show, le Dive Show et bien sûr, celui qui nous intéresse le plus, le Bike Show.

IMG_7623La place dédiée au Bike Show est assez gigantesque, mais elle est surtout absorbée par de grandes zones de démo, notamment une énorme aire de dirt et BMX, le Air to the Throne, un circuit de pumptrack et une zone trialisante.

On retrouve également une zone de test et d'essai où les fabricants ont mis à disposition leurs modèles, pour la plus grande joie des visiteurs qui enchaîne les tours sur une boucle à plat.

La saison n'est pas à la nouveauté et on constate en effet qu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. On reste un peu sur notre faim. Mais ce qui est le plus décevant pour notre part, c'est surtout le manque de représentation du vélo urbain.

IMG_7654Si l'affiche du salon vendait l’événement en proclamant "MTB - Road - Urban - Family", force est de constater que l'on est plus sur un salon très orienté VTT, Route et également voyage.

Chose amusante, à l'instar du salon de l'auto, ce salon manque cruellement d’hôtesses, mais il ne manque pas ... de voitures ! Curieuse manie qu'ont les anglais de mettre en valeur des vélos avec des voitures ?

Allez, on arrête de critiquer. Heureusement, il y avait tout de même quelques exposants orientés vélo urbain pour nous donner un peu de grain à moudre (oui, on a pas fait que regarder les dirteux dirter et les trialeux trialiser...).

On commence d'ailleurs par deux projets Kickstarter qui se donne les moyens d'exposer dans ce genre de gros salon. Il s'agit de Blaze et de Litelok.

IMG_7701Le premier, nous vous en reparlerons bientôt, puisque nous recevrons bientôt un exemplaire en test. Blaze a conçu un éclairage de vélo puissant qui possède la particularité d'intégrer un laser projetant l'hologramme d'un vélo cinq mètres devant le cycliste.

Une très bonne idée qui permet de se faire voir auprès des autres usagers de la route, notamment avant qu'ils n'entament un virage devant vous.

La jeune compagnie vient même de signer un très joli contrat pour équiper les vélos libre-service Santander de la ville de Londres !

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Le second projet est celui d'un antivol léger et résistant, le Litelok en l’occurrence, conçu dans un matériau que la société décrit comme extremement résistant. Elle obtient d'ailleurs une certification Gold.

IMG_7706Cette matière, nommée Boaflexicore, a été imaginé par Neil Barron, ingénieur en aéronautique. Elle se compose en fait de plusieurs couches de différents matériaux, qui la rende très difficile à couper avec un seul outil.

L'antivol mesure environ 73 cm. Il n'est pas très compact mais peut facilement se fixer à plat sur le tube supérieur d'un vélo. Son gros avantage est aussi son poids ; seulement un kilo, c'est un peu moins qu'un Abus Bordo classique.

IMG_7647Nous avons découvert également la marque anglaise Airnimal. Elle produit des vélos pliants, autant pour le commuting que le voyage.

Le modèle polyvalent, le Joey, embarque de grandes roues en 520 (24 pouces), un bon compromis entre compacité et roulant.

La marque de Chris Hoy est également présente. Le multiple champion du monde de cyclisme sur piste, que l'on doit désormais appeler Sir Chris Hoy, à eu la bonne idée de proposer au catalogue Hoy Bikes une gamme City.

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Le modèle Shizuoka est un vélo sobre et léger, orienté sportif. Il est monté en flatbar, avec pneus slicks et freins à disque. Le tout dans une gamme de prix raisonnable, de £ 525 à £925 (675 € - 1200 €).

IMG_7854Beaucoup de vêtements dédiés à la visibilité du cycliste étaient également présent, mais surtout du classique fluo. Une petite marque à en revanche retenu notre attention.

Lumo, basée à Londres, propose des vestes, qui, à l'image de la veste Esthète précédemment découverte, intègre un éclairage LED avant/arrière fonctionnant sur batterie.

Éteinte, la veste ressemble à une veste de tous les jours et on ne devine pas sa vocation vélo. Nous sommes reparti avec un échantillon sur le dos, nous vous en dirons donc plus prochainement !

Pour terminer, il aura fallu traverser la manche, pour découvrir une marque ... Française ! Nous avons pu poser nos fesses sur le Vlec Pocket+, un pliant électrique monovitesse, qui embarque sa batterie dans le tube centrale.

IMG_7696Le tout dans un poids très contenu de seulement 10 kg, ce qui rend la bête vraiment très agile à rouler. Revers de la médaille, la batterie autorise une autonomie assez courte d'environ 20 km, ce qui peut être toutefois suffisant pour un trajet urbain.

Bien qu'assez bruyant, la puissance de son moteur nous a bluffé. Le triangle arrière se replie à la manière d'un Brompton.

Pas de charnière pour le tube de direction, puisque l'ensemble se retire complètement et vient se poser sur la poutre centrale.

Voilà, nous avons fait bien sûr pas mal de rencontre et d'autres découvertes dont nous vous parlerons prochainement. Bon weekend !

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